Qui accuser ? Qui pourrait porter la tare de la déchéance observée dans le milieu scolaire ? Habitant de Facebook ou de Whatsapp, bonjour ! Permets-nous de te vouvoyer dans cet article. Vous avez surement dû voir cette vidéo – ou plutôt ces vidéos – qui présentent les traits peu catholiques des étudiant(e)s/collègien(ne)s dans certaines universités/écoles.
Ici, nous irons à la découverte des faits. Ensuite, nous tenterons de comprendre la psychologie des personnes qui s’y adonnent. Rassurez-vous, on ne fera la morale à personne. Après tout, nous ne sommes qu’un média, pas des religieux, non ?
Les faits
Qu’il nous souvienne qu’il y a un ou deux ans, une étrange affaire avait fait couler beaucoup d’encres et de salives en début d’année. C’était l’affaire ‘’Sucer le bangaXXX’’. Tout le monde s’était insurgé contre les filles qui apparaissaient dans la vidéo. Chacun donnait son avis en commentant. Les uns criant à la perte des valeurs morales, les autres scandant l’irresponsabilité du corps éducatif censé encadrer les apprenants dans le cadre scolaire.
Cette affaire s’était limitée à l’oral. Mais cette fois, ce sont des actes qui sont posés. Dans les vidéos diffusées dans les groupes et fora de discussion, on aperçoit des apprenants dans des collèges s’adonnant à divers jeux : caresse des parties génitales de filles, attouchement de seins et de fesses, relations bucco-génitales en classe au vu et au su de tous, prise de drogue et d’herbe, forcing pour susciter des pulsions sexuelles, bref des actes peu catholiques !
On l’a dit, ce n’est pas le lieu ici de faire la morale, mais simplement de connaître les faits, de les analyser et de comprendre les raisons qui en motivent l’existence. A présent que les faits sont connus, il faudrait chercher à savoir ce qui se passe et pourquoi.
Le sexe, ce pain béni qui se partage
C’est certain que l’école ne constitue pas le lieu par excellence pour former et accueillir de la débauche dans le rang des apprenants. C’est aussi certain que l’école n’est pas le cadre idéal dans lequel on devrait fumer, prendre de la beuh ou se laisser aller à des actions sexuelles.
Mais qu’est-ce qui justifie qu’on en soit là ? Ne serait-ce pas la perte des valeurs morales en général ? L’internet, la télévision, les smartphones, la pornographie, la musique, tout contribue à vendre le sexe et à le rendre vertueux et attirant.
Dans l’opinion général, il n’est plus question de construire un couple avant de passer à l’acte sexuel. La fornication devient ainsi un pain béni que tout le monde peut partager. Coucher avec n’importe qui n’importe où, n’importe comment, que ce soit par la sodomie ou par la bouche.
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Appartenir à un groupe quoi qu’il en coûte
D’un autre côté, il y a la volonté de faire comme untel. Untel a tenu des rapports sexuels avec un autre tel. Alors, il faut faire comme lui/elle pour se sentir vivre. Il faut assouvir le besoin d’appartenance à un groupe. Ce besoin pousse à poser des actes peu orthodoxes, comme par exemple faire de la fellation en salle de classe. Et pour les garçons, il y a la volonté d’apparaître comme le plus mastodonte, le dur à cuire de la classe. Et puisque celui qui fume de l’herbe est par principe le plus dur à cuire…
Être à la mode
Outre le besoin d’être comme untel, l’envie de posséder un objet de luxe peut aussi justifier la réalisation de ces actes. Pour les filles, ce peut être le souhait d’obtenir le dernier iPhone ou tout simplement de s’afficher avec le garçon le plus bad boy. Et pour les hommes, ce peut être la volonté de multiplier les conquêtes. Quoi qu’il en soit, chaque camp a ses raisons.