Après les séjours des artistes SANTRINOS RAPHAEL et STONEBWOY dans la maison de l’international ADEBAYOR SHEYI, l’autre actualité qui souffle sur le showbiz sont les récentes publications du rappeur Togolais KURONES connu pour sa vitesse lyricale dans le game togolais.
Signer un mauvais contrat peut mettre fin à une carrière musicale, KURONES en est l’exemple ; lui qui a subi des boycotts par manque de vigilance et par faute d’une signature sur un contrat inapproprié.
L’histoire enflamme la toile depuis le début de cette semaine. L’artiste qui en avait marre d’encaisser ça pour lui seul a finalement décidé de révéler les atrocités qu’a causé un contrat de production malhonnête de son ancienne maison de production Challenge Entertainment.
Les événements remontent aux années 2010 où l’artiste venait de signer un contrat avec une maison du nom de challenge Entertainment. A l’époque, le seul accord n’a été que verbal alors que le contrat écrit pourrissait dans les tiroirs à cause de l’excès de zèle et du trop de travail subit par l’artiste qui préparait son album.
N’ayant pas eu le temps de bien lire le contrat que lui a adressé le responsable de sa maison de production Challenge Entertainment, il n’a fait que procrastiner jusqu’au jour où il devait s’envoler pour la cote d’ivoire afin de finaliser son feat avec l’arrangeur et artiste Bebi Phillip. Avant son départ, le producteur voulant protéger son intérêt et sécuriser ses investissements lui retendit le contrat pour signature. Il a rétorqué qu’il n’a pas eu le temps de lire le contrat et qu’il lui serait donc difficile d’y apposer son empreinte. A cette réponse, le producteur répliqua que ceci ne sera que provisoire, et serait une garantie en attendant son retour pour une note définitive. KURONES convaincu de ces paroles signa donc le contrat provisoire avant son départ pour la cote d’ivoire.
A son retour, l’artiste saisi alors les compétents du domaine pour leurs avis sur ce contrat. Après consultation, toutes les personnes n’ont eu que la même remarque : « ce contrat, c’est la mort ». C’est ainsi qu’il alla voir son producteur pour un autre contrat ; ce qui devait être fait le jour suivant mais n’a pas été exécuté à cause d’un voyage précipité du producteur pour l’Europe la veille.
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Le temps étant passé, KURONES réalisera plus tard que ce mauvais premier contrat signé lui porta préjudice car son producteur de l’autre côté de l’Europe signale ses œuvres sur Internet, notamment YouTube en utilisant le mauvais contrat. Cette manœuvre s’est répétée sur plusieurs des sorties de l’artiste avant qu’il ne monte aux créneaux pour résoudre ce problème.
En somme, plusieurs de ses sorties et des opportunités ont été ratées à cause de ce contrat « provisoire » qui a été utilisé contre lui.
Par son histoire, il rappelle aux nouveaux artistes que le monde du showbiz n’est que pourriture et qu’il faudra faire preuve de rigueur et vigilance afin de ne pas tomber dans les mailles des requins qui ne sont à la recherche que de sang à sucer. Signer un contrat n’est pas un aboutissement et parfois par faute de lecture, on peut sceller sa carrière par ce dernier.
