Le rideau est tombé sur les éliminatoires africaines de la Coupe du monde 2026, et le verdict est tombé ce mardi 14 octobre : neuf pays représenteront le continent lors du plus grand rendez-vous du football mondial. Une phase de qualification riche en rebondissements, en émotions et en belles histoires, qui a offert son lot de confirmations… et une énorme surprise : celle du Cap-Vert.
Sur le continent, le suspense aura duré jusqu’à la dernière journée. Les grandes nations du football africain ont globalement tenu leur rang, à l’image du Maroc, de l’Égypte ou du Sénégal. Mais certaines sélections ont dû se battre jusqu’au bout, prouvant une fois encore que le football africain gagne en intensité et en homogénéité.
LES GEANTS CONFIRMENT LEUR STATUT !
Le Maroc, sans surprise, s’est imposé comme un rouleau compresseur. Après sa brillante épopée au Mondial 2022, l’équipe de Walid Regragui n’a laissé aucune chance à ses adversaires. Huit victoires, deux matchs nuls et une impression de maîtrise totale : les Lions de l’Atlas confirment qu’ils sont bien l’un des porte-étendards du football africain.
Dans le sillage des Marocains, d’autres géants ont retrouvé leur gloire. L’Égypte, emmenée par un Mohamed Salah toujours aussi décisif, signe son grand retour après avoir manqué la Coupe du monde 2022. Le Sénégal, pour sa part, continue d’écrire l’histoire avec une série d’invincibilité impressionnante. Sous la direction d’Aliou Cissé, les Lions de la Teranga apparaissent plus solides que jamais, bien décidés à franchir un cap sur la scène mondiale.
Mais la belle histoire de ces éliminatoires vient d’ailleurs. Le Cap-Vert, petit archipel de l’Atlantique, a déjoué tous les pronostics en terminant devant le Cameroun, pourtant favori. Ce sera la première participation du pays à une Coupe du monde. Pour un territoire de moins de 600 000 habitants, c’est un exploit historique et une fierté pour toute l’Afrique.
LE RETOUR DES AMBITIEUX !
La Côte d’Ivoire, auréolée de son sacre à la CAN 2024, a confirmé son retour au plus haut niveau. Invaincus et hermétiques en défense, les Éléphants affichent une rigueur et une solidité impressionnantes. Même son de cloche pour l’Algérie, en pleine renaissance après la désillusion de 2022. La jeune génération, incarnée par Mohamed Amoura, incarne ce renouveau plein d’espoir.
La Tunisie n’a pas fait de bruit, mais sa campagne a été exemplaire. Méthodiques, disciplinés, les Aigles de Carthage ont déroulé leur football sans fioritures, emmenés par un Ellyes Skhiri au sommet de son art.
L’Afrique du Sud s’est brillamment qualifiée en terminant première du groupe C grâce à une victoire contre le Rwanda.
Enfin, le Ghana a su arracher sa place dans la douleur, grâce à une ultime victoire face aux Comores. Mohamed Kudus, meneur inspiré des Spurs, a joué un rôle crucial dans cette qualification qui ramène les Black Stars sur le devant de la scène.
Pendant ce temps, certains poids lourds restent à la porte.
Le Cameroun, le Nigeria, la RDC et le Gabon devront disputer un tournoi de la dernière chance début novembre. Le vainqueur aura encore une opportunité de se qualifier via les barrages intercontinentaux, où deux places restent à prendre.
À L’ARRACHE, MAIS QUALIFIES !
Cette 23ᵉ édition de la Coupe du monde s’annonce déjà historique : organisée pour la première fois dans trois pays, les États-Unis, le Canada et le Mexique, elle accueillera 48 équipes réparties en douze groupes. L’Afrique y sera représentée comme jamais, avec neuf sélections prêtes à faire briller le continent.
Plus que des chiffres, cette campagne illustre une dynamique : celle d’un football africain en pleine ascension, qui rêve désormais non plus de participer, mais de gagner.
