Un Bénin prospère, sans l’ombre d’une guerre : tel est l’héritage dont jouissent d’innombrables générations. À l’instar des membres du gouvernement de notre pays, nous devons cet héritage à des citoyens jadis comme nous. L’un d’entre eux ? Vivi l’internationale.
Ce nom d’artiste sonnera chez vous, comme un déclic. Et pour cause ! Cette artiste est l’interprète de la célèbre chanson « N’do kolidji ». À genoux donc, Victorine Agbato (de son vrai nom), est l’une des braves femmes qui ont osé se prononcer en faveur de la paix durant la transition béninoise du Marxisme-léninisme au Renouveau Démocratique. Cette chanson la rendit célèbre, car aussitôt sortie, elle fut adoptée comme hymne de la Conférence des Forces Vives de la Nation.
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Aujourd’hui peu de personnes de notre génération la connaissent. Toutefois, il importe d’allumer une bougie en l’honneur de ce symbole de pays béninois qui, politiquement engagée, fut un membre très actif auprès de l’organisation des femmes révolutionnaires. Pour saluer sa bravoure, elle fut décorée du mérite national, en 2008.
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Pleine de sagesse, de tendresse et toujours porteuse d’un message de paix, Vivi l’internationale restera jusqu’à ses dernières heures (15 février 2022), l’un des plus grands brasiers de la paix et de la cohésion sociale du Bénin. Du ciel où elle est, nous la remercions pour ce bel héritage qu’elle nous a laissé ; et lui souhaitons une bonne fête de la femme.