Lancés en mars 2018, les Titanium Music Awards sont aujourd’hui l’une des cérémonies de récompense les plus cotées au Bénin. Ils mettent en compétition chaque année depuis leur lancement l’élite de la musique urbaine béninoise. Portés par l’agence de production Demaria Entreprises, les Titanium Music Awards sont devenus l’une des cérémonies attendues (très attendues) par les acteurs du showbiz et les fans d’artistes. Les premiers attendent impatiemment de recevoir des trophées et les seconds s’impatientent d’exprimer leur soutien à leurs acteurs préférés. Mais d’où vient l’idée de cette cérémonie ?
Produits par TTANS MEDIA, une branche de DEMARIA ENTREPRISES créée spécialement pour l’occasion, les Titanium Music Awards sont surtout nés de l’esprit créatif de leur promoteur Adechina Franck EGOUNLETY plus connu sous le nom de Franck Demaria. Visionnaire, il rêve très tôt et très vite de grandeur. Sa passion pour l’événementiel prend ses racines dans le courant de l’année 2006. Durant cette année, il intervient en tant que coproducteur sur des festivals, comme le Festival Africa 100 Sida (1 et 2). Cette expérience constitue un premier tremplin qui se renforce par la suite avec ses productions de soirée avec les deux plus grands night-clubs de Cotonou, le Crystal Palace et le Makoomba.
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Cependant, quelques années plus tard, il doit partir aux USA pour y poursuivre ses études. A la New York UNIVERSITY /TISCH SHOOL OF THE ARTS où il obtient avec succès un « certificate in music business » en collaboration avec Billboard qui consacre le savoir-faire acquis par l’homme les années précédentes. Depuis 2018, avec son équipe, il organise les Titanium Music Awards, un nom qui, à priori, étonne. Mais ce nom a une explication. « Nous l’avons choisi, car en physique, le Titanium est le métal le plus durable et plus solide au monde. Cela cadrait avec la vision que nous avions pour la carrière de nos artistes ». Belle image !
Si le projet des Titanium Music Awards doit avoir une portée internationale, pour l’instant, Franck et son équipe estiment qu’il est important que ce soit un creuset pour la fierté des nationaux. « Certes, les redevances et royalties sont indispensables pour un artiste, mais les distinctions nationales et internationales sont encore mieux », note-t-il. Qui plus est, à l’heure où le numérique s’est imposé dans les habitudes, les artistes qui veulent faire de la musique une carrière ont besoin d’une exposition.
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Chaque édition des Titanium Music Awards constitue un défi en matière d’organisation. En effet, elle impose une ligne de conduite « carrée » et prédéfinie. Franck Demaria souligne qu’il faut suivre toutes les sorties de singles et d’albums non seulement sur le plan national, mais aussi au niveau de la diaspora. Ensuite, après avoir déterminé le thème et les graphismes de l’édition, il faut organiser les présélections, faire les nominations, préparer la campagne de communication, gérer les nominés et leur staff, penser au sponsoring, etc. Un travail de fourmi…
Quelle est la finalité des Titanium Music Awards ? Franck Demaria nous répond : « Le cap à franchir prochainement est de faire une transition des Titanium Music Awards du virtuel vers l’entièrement physique. Le transformer en une franchise, en faire un label de référence au Bénin et en Afrique francophone. J’ai surtout envie d’avoir un événement purement dédié aux artistes africains francophones, car à l’heure du digital, il est important que nous nous mettions sur les rails et que les chiffres puissent parler pour ceux qui veulent faire de la musique un travail, en exposant notre riche culture rythmique. Une concurrence simple avec d’autres grandes distinctions musicales africaines, telles que les MTV Africa Music Awards et les AFRIMA qui sans mauvaise intention, mais par nécessité du marché, se focalisent plus sur la zone anglophone, nous privant de plus d’exposition.