Bluelife 66

Rentons vite et qu’on en parle plus

Septembre.
Le mois béni des agendas neufs, des stylos quatre couleurs et des bonnes résolutions qui dureront… deux semaines, grand maximum.
Rentrée scolaire, académique, gouvernementale… bref, tout le monde est sommé de « reprendre le chemin ».
Les classes, les amphis, les bureaux climatisés de la République et les open spaces des entreprises.
Allez hop, au charbon !

Tous ? Non, bien sûr que non.

Parce que cette équation simpliste — vacances = repos / rentrée = travail — n’a pas grand sens pour une large partie de la population.
Trois petites semaines d’été suffiraient donc à « recharger les batteries » pour neuf mois de labeur intense ? Vraiment ? Quelle illusion collective…

Et que dire de ceux qui vivent en dehors de ce calendrier-là :

  • Les entrepreneurs qui ne connaissent pas de véritable pause,
  • Ceux pour qui les week-ends se confondent aux jours de semaine,
  • Ceux qui s’octroient des pauses de cinq ou dix jours éparpillés dans l’année,
  • Et bien sûr, ceux qui n’ont pas eu la chance de « décrocher » : les chômeurs, les malades, les licenciés.

Eux n’ont pas droit à la musique de fanfare. Leur septembre ressemble trait pour trait à leur août, à leur juillet, et à tous les autres mois du calendrier. Pas de cartable neuf, juste un sac à dos bien chargé de réalités.

Et pourtant, chaque année, la grande liturgie reprend. Septembre en prenant sa revanche sur cette parenthèse estivale, croit détenir ce pouvoir mystique des renouveaux. Or, au fond, ce n’est qu’un épisode de plus dans le grand feuilleton de l’année.

Mais ne boudons pas le plaisir de ceux qui reprennent bravement leur poste. À vous, vaillants soldats de la rentrée, je souhaite bon courage pour rallumer les dossiers laissés en jachère avant la pause méritée. Que cette reprise vous soit excellente. Je vous souhaite de trouver l’énergie nécessaire pour relever les défis et challenges qui vous attendent.

Et maintenant, à tous ceux qui demeurent encore sur le bas-côté de l’emploi, je vous invite à l’optimisme. Pas forcément l’optimisme de Sisyphe, mais un optimisme joyeux, nourri par l’effort constant et la confiance en soi. Se lever chaque matin en croyant que le bout du tunnel approche, c’est déjà avancer. À force d’y croire, cela devient réalité.

Excellente rentrée à tous.

Que les fruits tiennent la promesse des fleurs !

 

Djamila IDRISSOU SOULER

Consultante en Marketing Rh

et Management des organisations

 

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