Quatorze ans après sa mort, les poursuites judiciaires contre Michael Jackson reprennent. En effet, une cour d’appel de Californie a en effet permis à deux hommes, Wade Robson et James Safechuck, de relancer les poursuites contre le roi de la pop, qu’ils accusent d’abus sexuels commis lorsqu’ils étaient enfants.
Les deux hommes, aujourd’hui âgés d’une quarantaine d’années, avaient récemment témoigné dans un documentaire HBO, « Neverland », dans lequel ils avaient raconté les sévices sexuels infligés par la star dans son ranch de Neverland, en Californie. Les avocats de Michael Jackson, qui n’ont de cesse de clamer son innocence, avaient eu à plusieurs reprises gain de cause devant la justice, cette dernière estimant que les entreprises de l’artiste ne pouvaient pas faire l’objet de poursuites puisqu’elles n’avaient pas l’obligation légale de protéger les plaignants d’une agression sexuelle.
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Des accusations « contraires à toutes les preuves crédibles » selon les avocats de la star
Mais l’affaire pourrait désormais prendre une autre tournure : la cour d’appel de Californie a en effet statué vendredi 18 août qu’une société « qui facilite l’abus sexuel d’enfants par l’un de ses employés n’est pas exemptée d’une obligation positive de protéger ces enfants simplement parce qu’elle appartient uniquement à l’auteur de l’infraction ». En d’autres termes, Wade Robson et James Safechuck estiment que les entreprises de la star auraient dû les protéger.
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L’avocat des plaignants, qui n’a pas caché sa satisfaction, a dénoncé des « décisions incorrectes prises dans ces affaires », « qui étaient contraires à la loi californienne et auraient créé un dangereux précédent, mettant en danger les enfants ». De leur côté, les avocats du roi de la pop, par la voix de leur représentant Jonathan Steinsapir, affirment rester « pleinement convaincus » que Michael Jackson était innocent. Ils dénoncent des accusations « contraires à toutes les preuves crédibles ».