Après de nombreuses années de retard, les habitants de Lagos ont finalement pu emprunter le tout nouveau train qui parcourt cette mégalopole nigériane. Cette initiative vise à économiser du temps et à atténuer les interminables embouteillages qui s’attaquent à la ville.
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Un projet salvateur !
Le premier tronçon de la « Ligne Bleue », qui s’étend sur 13 kilomètres, a été inauguré lundi. Il repose Marina, le centre-ville situé en bordure de l’océan Atlantique, à la zone de Mile 2 sur le continent en seulement 15 minutes, desservant cinq gares. « Jusqu’à présent, il fallait plus d’une heure pour se rendre de Marina à Mile 2 ou de Mile 2 à Marina en raison du trafic intense », a déclaré avec satisfaction Garuba Olawale, l’un des nouveaux utilisateurs du réseau ferroviaire . Le coût complet du trajet est de 750 nairas, soit environ 1 dollar, ce qui est légèrement plus élevé que les tarifs des bus actuellement en service. Cependant, cela permet un gain de temps considérable. Bien que Lagos ne soit pas la capitale du Nigéria, elle est la plus grande ville du pays, avec une population de plus de 20 millions d’habitants. Selon les estimations, sa croissance démographique pourrait la propulser au rang de la ville la plus peuplée du monde d’ici 2100.
Lagos donne le ton !
Les infrastructures de transport en commun, telles que les trains, les bus sur des voies dédiées et les ferries, sont considérées comme essentielles pour désengorger cette mégalopole qui s’étend sur le continent, des îles et des lagunes. D’ici un mois, cette nouvelle section ouverte devrait transporter entre 150 000 et 175 000 passagers par jour, grâce à plus de 70 départs de trains électriques quotidiens. Lorsque le deuxième tronçon sera achevé (Mile 2-Okokomaiko, 14 km), la ligne prévoit de transporter quotidiennement environ 500 000 passagers. La conception de cette ligne de chemin de fer remonte à 1983, mais sa construction n’a débuté que vingt ans plus tard, sous le mandat du gouverneur de Lagos de l’époque, Bola Tinubu, qui est aujourd’hui président du pays. Cette infrastructure a été réalisée par la société chinoise China Civil Engineering Construction Company (CCECC). L’inauguration de cette ligne survient quelques mois après que le président Tinubu, récemment élu, a pris une mesure impopulaire en mettant fin aux subventions sur les carburants, ce qui maintenait artificiellement bas les prix de l’essence.