[international] : Le Burkina Faso bannit l’homosexualité !

Le Burkina Faso, sous la direction du capitaine Ibrahim Traoré, s’apprête à criminaliser l’homosexualité, rejoignant ainsi une vague de législations anti-LGBTQ+ en Afrique de l’Ouest. La nouvelle législation suscite des débats intenses sur les droits humains dans la région.

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Nouvelles dispositions légales : Un pas en arrière pour les droits LGBTQ+ en Afrique de l’ouest !

Depuis deux ans, le Burkina Faso est dirigé par un régime militaire avec à sa tête le capitaine Ibrahim Traoré. Récemment, ce gouvernement a franchi un nouveau cap en interdisant formellement la pratique de l’homosexualité sur son territoire. Selon des sources rapportées par la BBC, le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, a déclaré que le cabinet de la junte avait approuvé une législation rendant l’homosexualité un délit punissable par la loi. Cette décision s’inscrit dans une révision plus large de la législation sur le mariage au Burkina Faso, qui ne reconnaît désormais que les mariages religieux et coutumiers. La nouvelle législation attend encore l’adoption formelle par le parlement burkinabè, mais les intentions du régime sont claires. Jusqu’à présent, le Burkina Faso faisait partie des 22 pays africains sur 54 où les relations entre personnes de même sexe n’étaient pas criminalisées. Cependant, avec la montée au pouvoir du capitaine Traoré, les attitudes semblent s’être durcies. Ce changement au Burkina Faso reflète une tendance plus large observée sur le continent africain. Par exemple, l’Ouganda a récemment adopté une loi sévère criminalisant l’homosexualité, et le Ghana a introduit une législation stricte prévoyant des peines d’emprisonnement pour les personnes identifiées comme LGBTQ+. Le capitaine Ibrahim Traoré, par cette interdiction, envoie un message fort : l’homosexualité n’a pas sa place dans le Burkina Faso qu’il envisage. Cette position, selon les autorités, reflète les valeurs et les croyances de la majorité de la population. Mais pour les défenseurs des droits humains, cette législation est un recul dramatique et une violation des droits fondamentaux. L’interdiction de l’homosexualité au Burkina Faso par le capitaine Ibrahim Traoré s’inscrit dans une vague croissante de législations anti-LGBTQ+ en Afrique. Tandis que certains y voient un retour aux valeurs traditionnelles, d’autres dénoncent une atteinte grave aux droits humains. La législation attendue au parlement sera un moment crucial pour l’avenir des droits LGBTQ+ dans le pays et pourrait influencer d’autres nations de la région.

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