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Congo, terre d’accueil: une vocation à pérenniser

Depuis plusieurs décennies, la République du Congo se distingue par son ouverture et ses bonnes relations avec les pays voisins et ceux de la sous-région, Cette hospitalité naturelle, doublée d’une stabilité politique entretenue par les efforts du chef de l’État, fait du Congo une terre où cohabitation et investissement prospèrent. Qu’il s’agisse de ressortissants étrangers d’entrepreneurs, chacun y trouve des opportunités dans un climat de paix et de confiance. Cette stabilité est un levier essentiel pour le développement économique du pays, tant pour les nationaux que pour les étrangers.

La cohabitation des peuples est facilitée par la pratique courante du français et, dans certains cas, du lingala et du kituba, renforçant ainsi les liens interculturels. Le Congo Brazzaville, parfois confondu. avec la Démocratique (ex-Zaire) République du Congo l’international, s’impose comme un pays stable, riche de son sous-sol et de son potentiel agricole.

L’organisation de grands événements internationaux, tels que la Conférence Internationale de l’Afforestation et du Reboise- ment, la Foire Internationale de l’Artisanat du Congo, ou encore la 74e commission régionale de I’OMS pour l’Afrique, met lumière le dynamisme du Congo. Ces initiatives, tout en attirant des octeurs internationaux, renforcent aussi le rayonnement touristique du pays.

Focus sur la communauté ouest-africaine. Au Congo, les quest-africains sont pour la plupart des musulmans. Les bonnes relations d’aujourd’hui dépendent aussi en partie des bases posées par les anciens depuis l’époque post-coloniale. peuples, il y a des sénégalais, les Maliens, des béninois surnommés les propos, les Guinéens, les Nigériens, les Burkinabè etc. Au quotidien, leur activité principale demeure le commerce. Ces derniers tiennent des échappes, des étales dans les marchés domaniaux, les quincailleries, les bijouteries (travail de l’argent, l’or), l’électroménager, la téléphonie, la vente des tissus et vêtements. D’autres Ouest-Af ou Wara comme les congolais les appellent communément émergent dans le secteur du trans- port, des pièces de rechanges, des voitures, la mécanique.

L’entente, le vivre ensemble, l’achat et vente de divers produits alimentaires et le respect de la foi de chacun, tel on peut décrire le vécu quotidien des congolais avec d’autres peuples. La considération que les autorités ont envers ces peuples se manifeste par plusieurs gestes. Le cas de certaines appellations des quar- tiers ou rues restões Inchangées: à Brazzaville, dans le 2e arrondis- sement de Bacongo, il y a un quartier qui s’appelle Dahomey en souvenir de l’actuel Bénin, dans le troisième arrondissement de Poto-Poto la rue Haoussa, la rue Dahomey, rue Yakoma, le port de Yoro qui porte jusqu’à ce jour ce nom a été donné en souvenir du Sénégalais Yoro Thiam, le premier à faire de la pêche avec des filets de 800 m pendant que les congolais faisalent la pêche à l’épervier via les petites pirogues.

A l’exception de la politique ou de l’administration prisée par les congolais, ils s’intéressent peu à peu sans jalousie au commerce, à l’entrepreneuriat, à l’agriculture, à la pêche, à la musique non seulement traditionnelle mais aussi moderne. On entendra par exemple le néologisme congolais « Afrombokalisation » qui mélange de sonorités folkloriques et modernes dont l’artiste Afara Tsēna en est à l’origine. Ses titres recets sont Mboka mopaya, le généreux et Otema obe.

A deux ans des prochaines élections présidentielles, il est primordial de préserver cette convivialité et cette ouverture. En continuant de tisser des liens solides avec les autres peuples, le Congo se positionne non seulement comme une terre d’accueil, mais aussi comme un acteur clé dans la région pour un développement durable.