Pourquoi porter une admiration particulière à Angélique Kidjo ? La réponse est en elle-même : avez-vous déjà écouté son dernier album ? L’avez-vous déjà suivi lors d’un speech ? Patriote, pareil à une lionne, elle valorise son continent à travers chacune de ses interventions médiques et artistiques. Grâce à elle, nous (jeunes), découvrons que la seule limite à nos perceptions, est ce que nous en faisons. Angélique KIDJO, plus qu’une artiste, est l’âme de la musique béninoise. Pour ce mois dédier à la femme, lui faire honneur est donc un devoir que nous nous sommes assignés.
Porteuse d’espoir, charismatique, battante et surtout libre, Angélique Kidjo est la porte-étendard de la musique africaine. Artiste, compositrice, chorégraphe, auteure ; nous découvrons celle que le magazine ‘’Times’’ présente comme la « première diva africaine », à partir de 1991 par la sortie de ses premiers albums Logozo ; Aye (1994) ; FIFA (1996).
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Par ses exploits musicaux, la chanteuse béninoise est honorée depuis 1995 à l’international. Sur la même lancée, elle reçoit en 2020 le prix du meilleur album de « musique du monde » pour Celia (le quatrième Grammy de sa carrière) ; et se voit nominée en 2021 pour son dernier album « Mother Nature ». En matière de collaboration, nous la retrouvons avec des artistes sous- régionaux : Yemi Aladé, Manu Dibango et plus récemment Burna Boy ( vidéo officielle cumulant 1 millions de vues en deux semaines).
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Mais résumer l’artiste à son parcours artistique serait une manière de réduire ses acquis. Kidjo est surtout une ambassadrice de bonne volonté auprès de l’UNICEF depuis 2002. Sa fondation BATONGA vient en aide aux jeunes filles en milieu scolaire, pour accroître leurs chances de réussites ; et ce via des bourses. En somme, un merci est de rigueur à l’égard de la diva béninoise, pour toujours porter notre drapeau si loin.