[BENIN]/CARNET NOIRE : UN MEMBRE DU GROUPE POLY RYTHMO EST DÉCÉDÉ !

Le légendaire Orchestre Poly-Rythmo a perdu un de ses membres fondateur du groupe, Gustave Eustache Akinchola Bentho « Titiou ».

 

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UNE LÉGENDE S’EN EST ALLÉ !

Le monde du showbiz béninois s’est endeuillé à la nouvelle de la mort du  musicien béninois Gustave Eustache Akinchola Bentho, pilier du mythique groupe Poly Rythmo. Il est passé de vie à trépas le lundi 19 février 2024 . En effet, le musicien, compositeur et bassiste attitré du célèbre groupe Poly Rythmo est décédé à l’âge de 73 ans des suite de maladie selon les rapports de Bip Radio. Poly Rythmo lui doit notamment « Le disque d’or » sorti en 1978, un des meilleurs albums et surtout à succès de l’orchestre. Le vinyle sorti sous le label Libert international records (Lir) comporte notamment les savoureux titres : Souviens-toi de ta promesse, Gbê sou vê gnin (La vie semble facile Mais…), So kê mi (Pardonne-moi) et Agnon djidjo (Tu as bon caractère).Il laisse inconsolables ses compères Vincent Ahéhéhinnou et Pierre Loko qui sont désormais les deux membres historiques du groupe originel encore en vie, et de nombreux mélomanes de plusieurs générations.

 

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POLY RYTHMO, DES SOUVENIRS !

Crée en 1968 à Cotonou au Bénin, Poly Rythmo est un orchestre qui a fait la gloire de la musique Béninoise dans les années 1970 et dont de nombreuses compositions restent jusqu’à ce jour à la une des playlists. Gustave Eustache Akinchola Bentho était l’une des légendes vivantes qui ont contribué à ce succès. Après ses débuts avec le groupe Super Star de Ouidah, Gustave Bentho Titiou rejoint en 1969 le légendaire orchestre T.P. Poly Rythmo, créé par le regretté accordéoniste, saxophoniste et surtout compositeur hors pair Clément Mèlomè dit Aka Mélo ou Meloclem disparu le 17 décembre 2012. Son doigté et ses envolées lyriques à la guitare basse sont remarquables sur les chansons du groupe qui totalise à son actif environ 550 disques et plus de 1000 titres faits de mélodies immortelles d’afrobeat, high-life, salsa, afro-cubain, soukous, reggae, jerk, funk, folk, soul et autres rythmes « vodoun» modernisés. Il s’agit donc d’une légende, d’un Papi de l’âge d’or musical béninois qui s’est éteint.

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