Engagée contre les violences faites aux femmes, l’activiste béninoise Angela Kpeidja a informé, dimanche 24 mars 2024, de sa convocation à l’Office de répression de la cybercriminalité (OCRC).
Angéla Kpeidja attendu à l’OCRC. Sur Facebook, la journaliste et militante de la défense des droits des femmes a annoncé, dimanche 24 mars 2024 à ses soutiens, sa convocation à l’Office de répression de la cybercriminalité.
‘’Pour nécessité d’enquête judiciaire, le chef de l’Office de répression de la cybercriminalité invité Mme Angéla Kpeidja, présidente de la l’ONG ‘’N’aie pas peur’’ à se présenter à son cabinet le lundi 25 mars 2024 à 16 heures précises’’, lit-on dans la convocation partagée sur le réseau social.
S’adressant à ‘’celles et ceux qui partagent avec’’ elle la noble cause des femmes, Angela Kpeidja fait savoir que « c’est le moment ». Elle obtient après sa publication des soutiens de plusieurs fans. ‘’Que les forces de la mère nature vous assiste’’, prie Martial Marx Tinhouitin. ‘’Il faut juste charger ton sac des preuves de tes dénonciations et tout se passera bien’’, conseille pour sa part Ricardo Guinlin. Et à Français Tchilanga N’ouéni de conclure : ‘’Courage à vous madame’’.
La convocation de la journaliste Angela Kpeidja intervient quelques jours après une publication sur sa page Facebook. Dans cette publication, elle dénonce les agissements d’un présumé ‘’un harceleur et violeur pas comme les autres’’. Le présumé harceleur et violeur pas comme les autres aurait fait de nombreuses victimes. ‘’Au nombre de ses victimes, des jeunes filles en quête d’emploi et de grandes dames mariées qui bien évidemment ont fait le choix du silence’’, a informé l’auteure du livre ‘’Bris de silence’’.
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Dans la foulée de la publication, l’Institut national de la femme (INF) s’est autosaisi du dossier. Dans un communiqué en date du 15 mars 2024, la secrétaire exécutive de l’institut a annoncé l’ouverture d’un dossier contre X dans ses registres.
L’INF a également écrit à Angela Kpeidja pour requérir l’identité du présumé harceleur et violeur’’. L’institut dit avoir invité la journaliste à lui communiquer ‘’tout élément de preuve dont elle disposerait et pouvant concourir à étayer le dossier, à des fins de poursuites judiciaires contre le présumé harceleur et violeur’’.
Source : Banouto
